Ecrit par : Amado le 16 décembre 2011 @ 12 h 09 min
16.12.2011
LA GRANDE COLERE D’AMADO
Un article véhiculé par des réseaux d’extrême droite circule depuis plusieurs jours sur internet. Il présente Amado comme étant une « association pro-vie efficace », qui « lutte contre l’avortement » et ses « lobbies ».
Le Conseil d’Administration et l’équipe de travail d’Amado ont pris connaissance de ces propos avec stupéfaction et tiennent à exprimer leur colère et leur indignation.
L’article diffusé sur le net (et dont chacun peut prendre connaissance sur des sites tels que « le Salon Beige ») témoigne d’une méconnaissance totale d’Amado et d’une malveillance inacceptable à l’égard des collectivités qui lui font confiance et de la presse qui a publié des articles objectifs sur son travail.
Personne n’est en droit de prétendre récupérer notre action au nom d’une idéologie partisane, quelle qu’elle soit.
Faut-il donc le rappeler ? Amado est une association indépendante de toute attache, politique ou religieuse. Ce sont des femmes et des hommes issus de tous milieux et aux motivations multiples qui constituent aujourd’hui notre Conseil d’Administration et notre équipe. Professionnels du travail social et bénévoles s’y retrouvent et oeuvrent ensemble au quotidien pour accompagner des femmes majeures et enceintes en grande difficulté. Ces dernières sont fondamentalement actrices et auteures de leurs projets de vie quels qu’ils soient.
Les diverses actions mises en place par l’association, et renforcées par un large partenariat, répondent à des besoins certains. Elle favorisent auprès des futures mères l’élaboration d’une parentalité sereine. Elles permettent aussi de soustraire nombre de femmes à la violence, et même d’accueillir, quand il le faut, des étrangères enceintes en situation irrégulière et à la rue.
C’est parce qu’ils ont pu voir et vérifier, concrètement, ce qui se fait à Amado et les résultats obtenus que les Conseillers Généraux de Vaucluse se sont convaincus de la nécessité de nous accompagner et de nous soutenir. Et c’est pour la même raison que des journaux libres de ton, tels que Vaucluse Matin et la Provence ont publié, depuis quatre ans, plusieurs articles qui rendent compte, objectivement, de la réalité des choses.
Le Conseil d’Administration d’Amado et son président, Christian Coudair, condamnent avec force les tentatives d’instrumentalisation dont ils font régulièrement l’objet de la part d’officines aux propos qui n’engagent qu’elles mêmes.
Tags : droit de réponse
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